L'espace-entre

Ce blog accompagne le travail de la danseuse et chorégraphe Isabelle Dufau.

Hommage à Charlie Hebdo

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Isabelle Dufau

Photo Eva Allouche

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Je vous invite à visitez mon site, vous y trouverez toutes les informations sur ma démarche, mon parcours et mes projets chorégraphiques :

www.isabelledufau.com

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Vers le jardin

3 Jardins

Photo E. Allouche - Graphisme L. Martinez

Tout le bizarre de l'homme, et ce qu'il y a en lui de vagabond, et d'égaré, sans doute pourrait-il tenir dans ces deux syllabes : jardin.

Aragon

3 Jardins

Photo Eva Allouche

"Il me semble suffisant que la danse soit un exercice spirituel qui prend une forme physique; ce qu'on voit est ce qui est. Et je ne crois pas qu'il soit possible d'être trop simple. Ce que fait le danseur est la chose la plus réaliste possible, et prétendre qu'un homme debout sur une colline pourrait faire autre chose que se tenir debout est tout simplement un divorce - un divorce avec la vie, avec le soleil qui se lève et qui se couche, avec les nuages devant le soleil, avec la pluie qui vient des nuages et vous envoie dans le café le plus proche, avec chaque chose qui succède à chaque chose. Danser est une action visible de la vie."

Merce Cunningham

Improvisation

Photo Lidia Martinez

Jeu 1

Photo Lidia Martinez

"La créature"

"Rimbaud ou la parole libérée" de Laurence Saboye

Pourquoi danser ?

Mais au fait, pourquoi vivre ?

Question angoissante mais fondamentale si l'on veut que la danse garde sa place.

Place irremplaçable au coeur même du langage humain le plus pur, le plus direct.

Langage riche de toutes les richesses de l'être et de la vie. Mais, comme eux, subtil et ambigu. Langage synthétique par excellence, heureusement "informalisable".

Le danseur est ce créateur de l'instant qui porte en lui le monde entier.

Et son corps en est le résonateur privilégié.

Françoise Dupuy

Jeu 2

Photo Lidia Martinez

Jeu 3

Photo Lidia Martinez

"Dans quantités de danses, le corps fait les figures de la libération. Ce pesant objet destiné à retomber lourdement à chaque demi-seconde ne s'occupe qu'à s'élancer, à tenter de se libérer. C'est en effet au corps dansant que l'on revient quand il s'agit d'être libéré.

La parole ne le peut, car la parole est déjà l'excès, du luxe, de la superstructure et d'ailleurs il n'y a qu'à se taire.

Le corps dans la danse, si difficile qu'elle soit, si précédé de fatigants exercices qu'elle ait pu être, apparaît comme le capital universel que possède chacun de nous, la franche unité, le jeton auquel on peut se fier et auquel il suffit de revenir."

Henri Michaux

"Landscape" à Belo Horizonte - Brésil

Thème Voyages. Images de thèmes de wingmar. Fourni par Blogger.